Thèse soutenue

Dynamique de bulles et de gouttes : méthodes de mesure et impact de la rhéologie de surface

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Auteur / Autrice : Julian Wailliez
Direction : Emmanuelle RioAnniina Salonen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 16/02/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : Physique en Ile de France
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique des solides (Orsay, Essonne)
référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Benoît Scheid
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Baret, Cécile Monteux, Chi-Tuong Pham
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Christophe Baret, Cécile Monteux

Résumé

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La problématique à laquelle cette thèse tente de répondre est de mieux comprendre le lien entre la physico-chimie des interfaces liquides, stabilisées par des molécules tensioactives, et leurs propriétés mécaniques. Le développement de trois dispositifs expérimentaux permettant de mesurer ces propriétés de surface ou d'évaluer l'impact de la concentration en tensioactifs sur le comportement mécanique des interfaces est présenté. Dans la première partie, nous montrons que la dynamique des molécules tensioactives peut grandement impacter la déformation de goutte sous écoulement extensionnel et qu'elle permet, dans une grande majorité des cas étudiés, de réduire les déformations subies par la goutte en comparaison du cas d'une interface homogène de même tension superficielle. Nous proposons un modèle qualitatif mêlant l'apparition de gradient de tension de surface et déplétion locale des tensioactifs aux pôles de la goutte pour décrire nos résultats. Dans la deuxième partie, nous nous intéressons à la modélisation des interfaces liquides par un modèle de Maxwell viscoélastique en nous basant sur des mesures de réponses interfaciales par méthode de la bulle oscillante. Nous proposons ici une méthode permettant de n'effectuer qu'une seule expérience pour un système physico-chimique donné menant à une mesure moyennée de la rhéologie interfaciale. Les résultats préliminaires montrent que les mesures sont raisonnables et en accord avec à la fois les mesures effectuées sur un dispositif commercial et celles disponibles dans la littérature. Enfin, une expérience de mûrissement de deux bulles confrontée à un modèle théorique modélisant la dynamique de vidange nous permet de remonter à la viscosité interfaciale. Nous montrons que la prise en compte des dissipations introduites par le montage expérimental est primordiale lorsque la viscosité de volume est faible (quelques fois la viscosité de l'eau).