Prolongement unique pour des opérateurs d'onde et de Schrödinger et applications à la théorie du contrôle
Auteur / Autrice : | Spyridon Filippas |
Direction : | Matthieu Léautaud, Camille Laurent |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques appliquées |
Date : | Soutenance le 20/12/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de mathématiques Hadamard |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de mathématiques d'Orsay (1998-....) |
référent : Faculté des sciences d'Orsay | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Mathématiques (2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Burq |
Examinateurs / Examinatrices : David Dos Santos Ferreira, Sylvain Ervedoza, Luc Robbiano, Lucie Coline Baudouin, Lauri Oksanen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Dos Santos Ferreira, Sylvain Ervedoza |
Mots clés
Résumé
La problématique du prolongement unique consiste à retrouver toute l'onde à partir d'une observation partielle et a des applications à la théorie du contrôle. Dans une première partie de cette thèse nous nous intéressons à des propriétés de prolongement unique quantitatif pour des ondes dans un milieu singulier. Nous démontrons un résultat quantitatif de stabilité logarithmique pour des opérateurs d'onde dont la métrique présente une discontinuité à travers une interface. Nous ne faisons aucune hypothèse sur le signe du saut ou sur la géométrie de l'interface. L'ingrédient clef de notre preuve est une inégalité de Carleman locale près de l'interface. Par un argument de propagation nous en déduisons une estimée de stabilité globale. Nous montrons ensuite que l'estimée obtenue est optimale dans certaines géométries. Pour ce faire, nous construisons pour un opérateur elliptique à coefficients discontinus à travers une interface, des fonctions propres se concentrant exponentiellement près de l'interface. Dans une deuxième partie nous démontrons des résultats de prolongement unique locaux et globaux sous des hypothèses géométriques minimales pour des opérateurs de Schrödinger à coefficients d'ordre inférieur Gevrey 2 par rapport au temps et bornés en espace. On relaxe ainsi pour ces opérateurs l'hypothèse d'analyticité en temps du théorème de Tataru-Hörmander-Robbiano-Zuily.