Thèse soutenue

Efficacité et synergie d’une radiothérapie à faible dose associée à une immunothérapie anti-PD-L1

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Auteur / Autrice : Pierre-Antoine Laurent
Direction : Eric DeutschLydia Meziani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du Cancer
Date : Soutenance le 17/10/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cancérologie : biologie-médecine-santé (Villejuif, Val-de-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Radiothérapie moléculaire et innovation thérapeutique (Villejuif, Val-de-Marne ; 2011-....) - Radiothérapie Moléculaire et Innovation Thérapeutique
Référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Life Sciences and Health (2020-….)
Jury : Président / Présidente : Fabrice Barlesi
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Barlesi, Udo Gaipl, Martin Pruschy, Mark De Ridder, Claire Vanpouille-Box, Cécile Badoual
Rapporteur / Rapporteuse : Udo Gaipl, Martin Pruschy

Résumé

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L’efficacité prometteuse de l’association des immunothérapies, dont les inhibiteurs de programmed cell death ligand 1 (PD-L1), et de la radiothérapie (RT) à faible dose est susceptible de créer de nouvelles indications de radiothérapie, tout en limitant la toxicité. Des stratégies récentes utilisent ainsi la radiothérapie à faible dose en association à de multiples immunomodulateurs, ou à une RT ablative à haute dose et des inhibiteurs de checkpoints immunitaires (ICI) dans le but d’améliorer l’efficacité de ces thérapies chez les patients. Cependant, de nouvelles recherches sont nécessaires afin d’explorer et d’’optimiser ces nouvelles stratégies prometteuses. A ce titre, il n’existe actuellement aucune stratégie associant la radiothérapie à faible dose à une immunothérapie unique dans un schéma similaire. En utilisant des modèles précliniques murins, nous avons démontré que la RT faible dose a un effet anti-tumoral synergique avec un anti-PD-L1, dont l’amplitude dépend de la dose de RT utilisée. Ainsi, un traitement de RT faible dose combiné à un anti-PD-L1 avait une efficacité équivalente à celle d’un traitement de RT seule à forte dose, tout en étant moins toxique. Nous avons également démontré qu’une RT faible dose était capable d’augmenter l’efficacité d’un anti-PD-L1 concomitant non-seulement sur la tumeur irradiée, mais également sur une tumeur à distance, et entraînait donc un effet abscopal. Une analyse transcriptomique du microenvironnement immunitaire des tumeurs abscopal a démontré la modulation des macrophages infiltrant ces tumeurs suite à la RT faible dose. La déplétion de ces macrophages par administration intra-tumorale de clodronate a montré leur importance dans l’effet abscopal lié à la RT faible dose. Ces résultats sont en faveur de l’utilisation de RT faible dose chez les patients présentant une tumeur solide, en particulier métastatique, traités par immunothérapie.