Études des réponses évoquées dans le cortex auditif primaire obtenues par des stimulations électriques délivrées par un implant cochléaire
Auteur / Autrice : | Elie Partouche |
Direction : | Jean-Marc Edeline |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 23/03/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Signalisations et réseaux intégratifs en biologie |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des neurosciences Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) - Institut des Neurosciences Paris-Saclay / NeuroPSI |
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....) | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Life Sciences and Health (2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Micaela Galante |
Examinateurs / Examinatrices : Micaela Galante, Tania Barkat Rinaldi, Daniel Pressnitzer, Valérie Ego-Stengel, Olivier Macherey | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Tania Barkat Rinaldi, Daniel Pressnitzer |
Mots clés
Résumé
L'implant cochléaire, qui restaure l'audition en cas de surdité sévère ou profonde, est la neuroprothèse la plus utilisée actuellement dans le monde. On peut prévoir une augmentation des sujets implantés dans le futur à cause du vieillissement de la population et des nuisances sonores de plus en plus importantes. Bien que les sujets implantés puissent avoir une bonne compréhension de la parole dans le silence, leur compréhension reste moindre dans un milieu bruité. Des améliorations techniques considérables et la recherche d'indices objectifs sont donc nécessaires, rendant les modèles animaux indispensables à cette fin.Le but de cette thèse est d'étudier les réponses des neurones corticaux lors de l'utilisation de différentes formes de pulses électrique : le pulse biphasique rectangulaire, classiquement utilisé en clinique, est comparé à quatre formes de pulse biphasique en rampe, la première phase de tous ces pulses est soit anodique soit cathodique.Quel que soit le pulse en rampe, nous avons pu observer : (i) une augmentation du taux de décharges maximal des neurones corticaux, (ii) une diminution du seuil de réponse, (iii) un niveau de charge injectée plus bas pour atteindre le taux de décharge maximal, (iv) aucun changement significatif concernant la gamme dynamique, (v) une diminution des latences des réponses en fonction de la charge injecté et (vi) une reproductibilité plus grande en comparaison avec un pulse rectangulaire. De plus, en comparant les réponses évoquées par la stimulation électrique et par la stimulation acoustique, nous avons montré que (vii) le taux de décharges neurones est inchangé, (viii) les latences sont plus basses avec la stimulation électrique et (viii) il n'y a aucune différence sur la reproductibilité temporelle. L'utilisation d'un pulse en rampe par l'implant cochléaire demeure donc une piste prometteuse à explorer pour les prochaines années.