Thèse soutenue

Modèles stochastiques pour l'évaluation des erreurs numériques

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Auteur / Autrice : El-Mehdi El Arar
Direction : Devan SohierPablo de Oliveira Castro HerreroÉric Petit
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 19/12/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d’informatique parallélisme réseaux algorithmes distribués (Saint-Quentin en Yvelines, Yvelines ; 2015-....)
Référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Informatique et sciences du numérique (2020-….)
Jury : Président / Présidente : Sylvie Boldo
Examinateurs / Examinatrices : Paul Zimmermann, Stef Graillat, Ilse C. F. Ipsen, Alexandre d' Aspremont
Rapporteur / Rapporteuse : Paul Zimmermann, Stef Graillat

Résumé

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L'idée de considérer les erreurs d'arrondi comme des variables aléatoires n'est pas nouvelle. Basées sur des outils tels que l'indépendance des variables aléatoires ou le théorème central limite, plusieurs propositions ont démontré des bornes d'erreur en O(√n). Cette thèse est dédiée à l'étude de l'arrondi stochastique (SR) en tant que remplaçant du mode d'arrondi déterministe par défaut. Tout d'abord, nous introduisons une nouvelle approche pour dériver une borne probabiliste de l'erreur en O(√n), basée sur le calcul de la variance et l'inégalité de Bienaymé-Chebyshev. Ensuite, nous développons un cadre général permettant l'analyse probabiliste des erreurs des algorithmes sous SR. Dans ce contexte, nous décomposons l'erreur en une martingale plus un biais. Nous montrons que le biais est nul pour les algorithmes présentant des erreurs multilinéaires, tandis que l'analyse probabiliste de la martingale conduit à des bornes probabilistes de l'erreur en O(√n). Pour le calcul de la variance, nous montrons que le biais est négligeable au premier ordre par rapport à la martingale, et nous prouvons des bornes probabilistes de l'erreur en O(√n).