Thèse soutenue

Caractérisation et déterminisme génétique d’indicateurs de la robustesse chez le porc en croissance
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Auteur / Autrice : Guillaume Lenoir
Direction : Rafael Muñoz-TamayoNicolas FriggensIngrid David
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génétique animale
Date : Soutenance le 25/01/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : référent : AgroParisTech (France ; 2007-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Biosphera (2020-….)
Laboratoire : Modélisation Systémique Appliquée aux Ruminants (MoSAR)
Jury : Président / Présidente : Alexandre Péry
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Pierre Letourneau Montminy, Pascale Le Roy, Jean-Yves Dourmad, Alban Bouquet, Hélène Gilbert
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Pierre Letourneau Montminy, Pascale Le Roy

Mots clés

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Résumé

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Dans le contexte de réchauffement climatique et d’évolution des attentes sociétales, les animaux d’élevage, notamment les porcs, évoluent dans un environnement de plus en plus changeant et challengeant. La capacité d’un animal à faire face à ces changements tout en assurant l’expression de son potentiel de production peut être associée à sa robustesse. Cependant, l’évaluation de la robustesse chez les animaux d’élevages reste un sujet complexe. L’objectif de cette thèse est de caractériser la robustesse des porcs en engraissement au travers d’indicateurs et d’estimer leurs paramètres génétiques. Deux approches ont été étudiées de manière concomitante : une première dite statique et une seconde dite dynamique. L’approche statique s’est basée sur l’utilisation des phénotypes enregistrés en routine dans les fermes de sélection (observations, traitements médicamenteux…) permettant de définir plusieurs indicateurs (R) associés à la robustesse. L’approche dite dynamique a porté sur l’utilisation des données temporelles issues des automates d’alimentation. Sur la base de ces données et d’un modèle conceptuel d’allocation de l’énergie ingérée, la trajectoire du facteur d’allocation de l’énergie ingérée à la croissance a été modélisé par un modèle linéaire dynamique. Suivant une approche en deux étapes, la variance génétique et la variance génétique résiduelle, critère LSR, du facteur d’allocation ont été estimées. Le déterminisme génétique de ces critères R et LSR, associés à la robustesse, a été modélisée montrant des héritabilités faibles mais non nulles. Ces critères ont montré des corrélations favorables avec la croissance en engraissement et défavorables avec les critères d’efficacité alimentaire. Ces travaux permettent d’envisager la mise en place d’une sélection afin d’améliorer la robustesse chez les porcs en croissance.