Thèse soutenue

Impact du génotypage de l'Apolipoprotéine E sur le vieillissement cognitif normal et pathologique

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Auteur / Autrice : Mélina Régy
Direction : Julien DumurgierBernard Hanseeuw
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Épidémiologie
Date : Soutenance le 08/12/2023
Etablissement(s) : Université Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité
Jury : Président / Présidente : Pascal Kienlen-Campard
Examinateurs / Examinatrices : Claire Paquet, Agnès Dechartres
Rapporteur / Rapporteuse : Julie Gonneaud, Marc Verny

Mots clés

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Résumé

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Le vieillissement cognitif peut être qualifié de normal lorsqu'une ou plusieurs fonctions cognitives (mémoire, apprentissage, raisonnement, langage, orientation...) déclinent sans conséquence sur la vie de l'individu ou de pathologique lorsque l'autonomie de l'individu est affectée. On parle alors de démence, dont la cause principale est la maladie d'Alzheimer qui représente environ 70% des cas. L'allèle ε4 de l'apolipoprotéine E (APOE4) en est le principal facteur de risque génétique. Cependant les mécanismes expliquant l'association entre APOE et démence sont encore partiellement méconnus et l'objectif de la thèse est d'explorer la relation entre APOE, structures cérébrales et mortalité afin de mieux comprendre ces mécanismes. Les travaux effectués au cours de la thèse ont montré un impact de l'APOE4 sur le volume initial et l'atrophie des volumes cérébraux de substances grises dans une population de patients consultant en centre mémoire. La présence de l'APOE4 étant associée à une atrophie plus précoce du volume hippocampique. Une seconde étude sur l'association entre APOE et charge amyloïde a montré que les femmes étaient plus sensibles à la présence de l'APOE4 alors que chez les hommes la présence de deux APOE4 étaient associés à une augmentation plus importante de peptide β-amyloïde à partir de 75 ans. Finalement, nos travaux ont également montré que l'effet de l'APOE4 sur la mortalité passait en partie par la démence dans une cohorte de sujets issus de la population générale alors que nous n'avions pas trouvé d'effet de l'APOE4 sur la mortalité dans une population de patients consultant en centre mémoire.