Les compétences de l'acteur intermédiaire au défi du pluralisme institutionnel : le cas des régisseurs et des médiateurs des organisations artistiques et culturelles.
Auteur / Autrice : | Delphine Maurant |
Direction : | Agnès Mazars-Chapelon, Isabelle Bories-Azeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion et du management |
Date : | Soutenance le 11/04/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economie Gestion de Montpellier (2015-.... ; Montpellier) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Montpellier Research in Management |
Jury : | Président / Présidente : Fabienne Villesèque-Dubus |
Examinateurs / Examinatrices : Ariel Eggrickx, Édina Soldo, Jérôme Méric | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Bollecker, Gilles Rouet |
Mots clés
Résumé
Le caractère pluraliste de l'Organisation Artistique et Culturelle Publique (OACP) suppose pour cette dernière une identité organisationnelle particulière, composée d'un pouvoir diffus et d'objectifs multiples alors qu'elle diffuse un savoir spécialisé. L'OACP est également traversée de logiques institutionnelles divergentes, parfois même concurrentes. Si les logiques politique et artistique sont au fondement de l'OACP, l'introduction de la logique managériale suppose en même temps qu'une montée en puissance des Parties Prenantes une gestion par la performance, qui place l'acteur intermédiaire en situation de faire face au pluralisme institutionnel. Or, la littérature montre que les compétences de l'acteur intermédiaire sont mal connues, alors même qu'il est reconnu comme en prises directes avec les ambiguïtés de l'organisation. C'est avec l’appui du cadre théorique des économies de la grandeur (Boltanski et Thévenot, 1991) que nous analyserons les données issues d'une étude de terrain qualitative auprès des médiateurs et des régisseurs des organisations publiques des arts plastiques et visuels, et de parties prenantes. L'objectif est d'une part d'identifier les compétences dont ils font preuve dans l'exercice de leur missions respectives, et d'autre part de nous interroger sur les compétences croisées nécessaires pour faire face au pluralisme institutionnel.