Thèse soutenue

Participation des Médecins généralistes aux programmes de soins intégrés destinés aux personnes âgées : exemple du projet PAERPA

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Auteur / Autrice : Matthieu Calafiore
Direction : Emmanuel Chazard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine générale
Date : Soutenance le 23/11/2023
Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Lille ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Etudes et de Recherche en Informatique Médicale (Lille) - Evaluation des technologies de santé et des pratiques médicales
Jury : Président / Présidente : Florence Richard
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Saint-Lary, Éric Wiel
Rapporteurs / Rapporteuses : Béatrice Folco-Lognos, Julie Dupouy

Résumé

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Contexte : Les parcours de soins intégrés (PSI) peuvent contribuer à éviter les hospitalisations inutiles et à améliorer la qualité globale des soins pour les patients âgés et fragiles. Bien que ces PSI doivent être coordonnés par les médecins généralistes (MG), le niveau d'engagement de ces derniers peut varier. Objectif : Établir le profil des médecins généralistes ayant participé ou ayant refusé de participer au projet de PSI Personnes Agées En Risque de Perte d'Autonomie (PAERPA) dans la région Valenciennois-Quercitain en France entre 2014 et 2019. Design de l'étude : Une double analyse qualitative et quantitative des médecins généralistes ayant participé au projet PAERPA. Méthode : Nous avons interrogé les médecins généralistes intéressés ou non puis comparé les profils de consultation et de prescription.Résultats : Certains médecins généralistes étaient intéressés par le PSI PAERPA, alors que d'autres y étaient opposés. Les 48 entretiens qualitatifs ont révélé quatre éléments qui ont influencé la participation au projet PAERPA : (i) la prise de conscience des enjeux de la médecine gériatrique et l'intérêt du travail collaboratif, (ii) le gain de temps, (iii) la délégation de tâches, et (iv) les avantages de la coordination. Le niveau d'intérêt pour le PSI pour les adultes âgés et fragiles a été indirectement reflété par les données sur la consultation et la prescription. Les généralistes qui ont participé à PAERPA avaient une plus grande proportion de patients âgés (plus de 70 ans) (p<0,05), un plus grand nombre de consultations par an (p<0,05) et un plus grand nombre de visites à domicile (p<0,01), par rapport aux généralistes qui ont refusé de participer. Conclusion : Le niveau d'engagement envers un PSI pourrait être accru en personnalisant la stratégie de recrutement en fonction du profil du médecin généraliste. Un accès aux données de soins premiers est nécessaire pour optimiser cette stratégie