Le logement social en Algérie à la période coloniale (années 1920 - 1960)
Auteur / Autrice : | Thierry Guillopé |
Direction : | Loïc Vadelorge, Sylvie Thénault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 30/06/2023 |
Etablissement(s) : | Université Gustave Eiffel |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Blais |
Examinateurs / Examinatrices : Loïc Vadelorge, Sylvie Thénault, Hélène Blais, Najet Mouaziz-Bouchentouf, Jim House, Emmanuel Bellanger, Vincent Lemire | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Najet Mouaziz-Bouchentouf, Jim House |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’histoire des logements sociaux en Algérie constitue une manière de comprendre les rapports sociaux urbains et en situation coloniale. Les logements sont dits « sociaux » dans la mesure où ils sont pour partie financés par la puissance publique et cadrés par une foisonnante réglementation. Leur construction en Algérie procède de l’application de lois et décrets métropolitains ; ils sont complétés par de nombreux textes et financements propres à l’Algérie. Les constructions deviennent considérables après la fin de la Première Guerre mondiale et ne cessent de croître jusqu’à la fin des années 1950. Elles sont portées par plusieurs objectifs politiques dont certains spécifiques à la situation coloniale : soutenir le peuplement de la colonie par des Européens, fixer des travailleurs très divers près de leurs employeurs, combattre le nationalisme algérien par une politique sociale. Ces constructions remodèlent les espaces urbains, des plus importantes villes aux plus petits bourgs. Elles reconfigurent également les relations des citadins – Européens, « Israélites » et « indigènes » – avec les administrations et entre eux. Les nombreux services – ministériels, financiers, gubernatoriaux, préfectoraux, municipaux et des organismes de construction – engagés dans la production de ces logements ont produit une importante documentation. De ce fait, ce travail interroge aussi ce que sont les archives administratives de l’Algérie à la période coloniale, leur répartition entre la France et l’Algérie et leur accessibilité