Thèse soutenue

Outil de classification automatique des sondes optiques pour comprendre les mécanismes des nuages de glace

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Auteur / Autrice : Louis Jaffeux
Direction : Alfons Schwarzenböeck
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et chimie de l'atmosphère
Date : Soutenance le 18/12/2023
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne (2021-...)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences fondamentales (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de météorologie physique (Clermont-Ferrand)
Jury : Président / Présidente : Wolfram Wobrock
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Coutris, Céline Planche, Éric Defer, Céline Cornet
Rapporteurs / Rapporteuses : Hugh Coe, Christelle Barthe

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objectif de la thèse est l'identification des processus de croissance de la glace dans les nuages en utilisant l'information morphologique extraite de la forme des particules de glaces. Pour réaliser cette tâche, des outils de classification ont été développés durant la thèse en utilisant une technique innovante d'apprentissage automatique sur des images de sondes à acquisition rapide (2DS et PIP), communément utilisée à bord des avions de recherche. Ces réseaux de neurones à convolution, développés pour chacune des sondes, ont été évalués et utilisés pour analyser les données récoltées durant la campagne ICE GENESIS. Tout d'abord, la morphologie et les propriétés microphysiques ont été extraites sur l'ensemble de ces données. Puis, l'étude des processus microphysiques et des structures nuageuses ont été réalisés avec ces outils. D'autres mesures effectuées à bord de l'ATR-42 durant la campagne ont été utilisées, notamment la réflectivité et la vitesse Doppler moyenne mesurées grâce au radar RASTA, la présence de gouttelettes surfondues grâce à la sonde CDP-2, et l'humidité via l'hygromètre WVSS-2. Le potentiel des algorithmes de classification a pu ainsi être exploré, et des contributions remarquables ont pu être apportées dans le cadre du projet ICE GENESIS. Une large part des données obtenues durant cette campagne ont pu être interprétées, d'un point de vue de la microphysique du nuageuse. Un schéma conceptuel rassemblant les connaissances existantes dans la littérature, des intuitions nouvelles, et la théories des structures dissipatives, a été proposé afin de formaliser ces interprétations et d'approfondir l'étude de la consommation de la vapeur d'eau et la formation des précipitations au sein des nuages observés. Le réalisme de ce schéma conceptuel a finalement été confronté à un cas d'étude exceptionnel de la campagne ICE GENESIS, observé le 30 Janvier 2021.