Nanomatériaux hybrides métal@diamontoïdes : conception, caractérisation structurelle et détection de gaz
Auteur / Autrice : | Moad Bouzid |
Direction : | Bruno Domenichini, Jean-Cyrille Hierso |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 13/07/2023 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-2024) |
Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB) (Dijon) | |
Jury : | Président / Présidente : Marcel Bouvet |
Examinateurs / Examinatrices : Myrtil Kahn | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Paola Nava, Damien Aureau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail s’intéresse à l'assemblage par PVD, sous la forme de films minces, de cristaux de diamantoïdes fonctionnalisés avec diverses fonctions ainsi que de leur interaction avec quelques métaux de transition déposés par MOCVD, plus particulièrement avec l'or. Une caractéristique original relative à l’ensemble des études est relative à l’utilisation systématique de la photoémission pour analyser les réactions chimiques impliquées à la surface des films de diamantoïdes, qu’il s’agisse de leur vieillissement sous air ou de leur interaction avec les métaux.Un résultat principal concerne l’action de l’or sur l’oxyde de phosphine présent à la surface de cristaux de phosphine-diamantanol. Dans ce cas, l’action de déposer de l’or sous une atmosphère d’hydrogène conduit à la réduction de l’oxyde de phosphine et à l’apparition d’une interaction directe entre les atomes de phosphore et d'or qui se traduit par un enrichissement en électron de l'or. La présence de l’or, sous la forme d’un film continu monoatomique, inhibe alors l'oxydation du phosphore et donc le vieillissement possible des échantillons. En outre, l’hybride Au@PH2-Diam-OH créé possède des capacités intéressantes en tant que matériau / capteur sensible à l’ammoniaque (NH3). En effet, il présente une excellente durabilité et une bonne reproductibilité, une réponse relative de 150% à 30 ppm et une limite de détection de 6 ppm à température ambiante et à 45% d'humidité relative.L’effet réducteur de l'or a également été observé sur des groupements associant chalcogènes et phosphore.