Etude d’hydrogels à base de polysaccharide par relaxométrie RMN : Dynamique, Structure et Quantification
| Auteur / Autrice : | Pierre Fouilloux |
| Direction : | Ali Assifaoui, Philippe Bodart |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Biotechnologies agro-alimentaires |
| Date : | Soutenance le 30/03/2023 |
| Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Procédés Alimentaires et Microbiologiques (PAM) (Dijon) |
| Etablissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-2024) | |
| Jury : | Président / Présidente : Fabrice Neiers |
| Examinateurs / Examinatrices : Clémence Le Cœur, Régis Gougeon, Guy Lippens | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Natalie Malikova, Corinne Rondeau-Mouro |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce manuscrit discute plusieurs utilisations et développement de la résonance magnétique nucléaire dans le domaine temporel (TD-NMR) pour l’étude d’hydrogels polysaccharidiques formulé à partir de polygalacturonate. Après une introduction globale aux applications technologiques des hydrogels et une introduction basique à la relaxation RMN, trois aspects seront étudiés.Premièrement, des profils de diffusion RMN des protons obtenue grâce à l’utilisation de relaxométrie à cycle de champs rapide (FFC-NMR) permettent l’accès aux dynamiques des molécules d’eau dans le gel. Des mouvements très lents sont mis en évidences et sont comparé à des simulations de dynamique moléculaire.Deuxièmement, le traitement des courbes de relaxation obtenue à 20 MHz permet l’obtention de distributions de taille de réseau. Les résultats sont comparés à des résultats de rhéologie et de diffusion de neutron aux petits angles trouvé dans la littérature. La relaxométrie semble être la seule méthode capable d’apprécier le caractère hétérogène des hydrogels.Troisièmement, des hydrogels à base de fer sont formulés et la relaxation paramagnétique est exploité pour quantifier et différencier in-situ Fe(II) et Fe(III) dans différents gels et simultanément dans le même gel. Un résultat difficile à reproduire avec la plupart des autres techniques.