Thèse soutenue

Rationaliser les pratiques numériques en archéologie : l'exemple des chantiers de fouilles de Bibracte

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Auteur / Autrice : Quentin Verriez
Direction : Pierre NouvelMatthieu Thivet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 18/12/2023
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologie, terre, histoire, sociétés (ARTEHIS) (Dijon)
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Réjane Roure
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Nouvel, Matthieu Thivet, Dominique Garcia, Katherine Gruel, Loup Bernard, Sébastien Durost
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Garcia, Katherine Gruel

Résumé

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Cette thèse explore la transition vers une archéologie numérique et ouverte. Elle se penche sur la faisabilité d'une fouille archéologique basée sur des logiciels libres, produisant des données transparentes, structurées et aux formats ouverts. Ces vingt dernières années correspondent en effet à une intensification majeure des usages de technologies numériques en archéologie, impactant la collecte, le traitement, la gestion, la conservation et la diffusion des données. L'approche de la science ouverte offre alors les solutions pour contrôler, exploiter et assurer la conservation de ces nouvelles données. Prenant pour cadre d'expérimentation quatre années de fouilles sur l'oppidum de Bibracte, ce travail examine ainsi les défis d'aligner la production de données sur les principes de la science ouverte, dès la phase de terrain. Il cherche également à sortir des considérations techniques pour éclairer les effets de l'archéologie numérique sur l'utilisateur et son environnement. Ce projet souhaite ainsi contribuer à la modernisation des méthodes archéologiques, en développant des pratiques numériques qui prennent en considération les objectifs des archéologues sur le terrain, en plus d'inscrire leur démarche dans un processus de maîtrise, de partage et de pérennisation de la connaissance archéologique