Syndrome comportemental amotivationnel dans la maladie de Parkinson : corrélats cliniques et rôle de la dopamine et de la stimulation chronique des noyaux subthalamiques
Auteur / Autrice : | Matthieu Bereau |
Direction : | Laurent Tatu, Mathieu Anheim |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 20/01/2023 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de neurosciences : intégratives et cliniques (Besançon) |
site de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Marc Vérin |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Van Waes | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ana-Raquel Marques, Pierre Vidailhet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La maladie de Parkinson (MP) est une maladie à expression neuropsychiatrique. Le syndrome comportemental amotivationnel incluant l'apathie, l'anxiété et la dépression est fréquent dans la MP et altère de manière significative la qualité de vie des patients. L'objectif de cette thèse était de mieux caractériser le syndrome comportemental amotivationnel, de préciser ses corrélats cliniques et ses relations avec le traitement dopaminerglque et la stimulation chronique bilatérale des noyaux subthalamiques (NST). Notre premier travail a montré que la fatigue était fortement corrélée au syndrome comportemental amotivationnel et qu'elle pouvait être considérée comme un symptôme de cette triade neuropsychiatrique. Notre deuxième travail a étudié l'effet de l'asymétrie des signes moteurs sur la survenue de troubles des comportements motivés. Ce travail a mis en évidence un pattern comportemental distinct selon la latéralisation initiale des signes moteurs. Dans un troisième travail, nous avons montré que la survenue d'une apathie post-opératoire était dépendante du profil préopératoire des patients, de la gestion post-opératoire du traitement dopaminergique et de la stimulation cérébrale profonde. En cas d'apathie motivationnelle, les patients bénéficiaient d'un effet concomitant du traitement dopaminergioue et de la stimulation des portions limbiques du NST gauche. En cas d'apathie cognitive, les patients ne bénéficiaient ni des effets du traitement dopaminergique, ni de ceux de la stimulation cérébrale profonde.