Élaboration sur substrat aluminium de couches anodiques dures d'épaisseurs fines, anti-abrasion et autolubrifiantes
Auteur / Autrice : | Jérémy Daval |
Direction : | Laurence Ricq, Virginie Moutarlier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 27/11/2023 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut UTINAM (Univers, transport, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement, molécules) (Besançon) |
Etablissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-2024) | |
Jury : | Président / Présidente : Cécile Langlade |
Examinateurs / Examinatrices : Mireille Turmine | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Delphine Veys, Laurent Arurault |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’aluminium est largement utilisé dans l’aéronautique pour ses propriétés physiques, notamment sa faible masse volumique. Pour les pièces en aluminium subissant du frottement, l’anodisation dure est préférée à l'anodisation conventionnelle afin d'augmenter la dureté et la résistance à l'usure. L’inconvénient de ce traitement est le coefficient de frottement élevé qui en découle. L’objectif de cette thèse en collaboration entre l’Institut UTINAM et Aalberts Surface Technologies (AST) est de conférer des propriétés autolubrifiantes aux couches anodiques dures sur alliages d'aluminium, sans que cela ne soit au détriment des autres propriétés. Dans un premier temps, la prise en main des pratiques industrielles de AST est l’occasion de créer un référentiel avec la solution industrielle actuelle mise en place lorsqu’un coefficient de frottement amélioré est demandé. Les développements pour que la couche anodique soit autolubrifiante tout en restant dure et résistante à l’abrasion comportent deux parties. La première porte sur l’étude de l’incorporation d’un polymère électrodéposable avec des propriétés lubrifiantes dans la profondeur des pores de la couche anodique sulfurique dure. La deuxième partie repose sur la création d’une couche composite en une unique étape pendant l’anodisation, en ajoutant des particules lubrifiantes à l’électrolyte d’anodisation. Cette partie est divisée en deux, avec l’utilisation d’un électrolyte usuel ou l’utilisation d’un électrolyte innovant.