De la transe dans les ballets du XIXe siècle à aujourd’hui : pour un décentrement des regards
Auteur / Autrice : | Maëlle Rousselot |
Direction : | Aurore Després, Laurence Le Diagon-Jacquin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théâtre et Arts de la Scène |
Date : | Soutenance le 08/12/2023 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) | |
Jury : | Président / Présidente : Roland Huesca |
Examinateurs / Examinatrices : Bianca Maurmayr, Danièle Pistone | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Roland Huesca, Karine Bénac |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette recherche formule l’hypothèse qu’il puisse y avoir des présences de transe au sein des représentations et des perceptions des ballets du XIXe siècle à aujourd’hui. De là, surgissent de nombreuses questions : comment la transe serait-elle représentée et perçue dans ces œuvres ? Qu’est-ce que ces représentations de transe ou au contraire son invisibilité dans ces ballets, disent de nous, Occidentaux ? Comment définir la transe, ce phénomène insaisissable et état aux multiples facettes ? Notre opération méthodologique consiste alors, non pas tant à définir la transe, que de dégager des dimensions et des traits transiques, soit des aspects récurrents relevés au sein d’un corpus ouvert de phénomènes de transes diversement repérés comme tels au fil de l’histoire occidentale du XVIe siècle à aujourd’hui. À la suite, cela nous permet de relever les traits et dimensions transiques au sein des ballets du XIXe à aujourd’hui, cela à travers des analyses d’œuvres et de discours à partir de sources diverses (livrets, textes, images, dessins, lithographies, tableaux, photographies, vidéos) et d’entretiens avec des danseurs. Ainsi, nous pouvons à la fois aborder le phénomène de transe dans toute sa complexité et décentrer nos regards sur les ballets. Nous découvrons un XIXe siècle foisonnant d’aspects transiques, alors que, de la fin du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, les éléments recouvrant et effaçant ces aspects semblent nombreux. Or, le fait de montrer ou au contraire d’effacer ces caractéristiques est porteur de discours sur ces danses, mais aussi de son public. Ce décentrement des regards permet également de possibles relectures « transiques » de ces ballets à l’heure contemporaine.