Fripons et friponneries, miroirs des sociétés française et britannique du XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Natacha Rossignol |
Direction : | Edmond Dziembowski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 09/05/2023 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-2024) |
Laboratoire : Centre Lucien Febvre (Besançon) | |
Jury : | Président / Présidente : Jérôme Loiseau |
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Drouin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Dunyach, François Jacob |
Mots clés
Résumé
Les sources françaises et britanniques du XVIIIe siècle font état d’individus appelés en France les fripons, faiseurs de dupes. Si les imposteurs, les faux-sorciers ou encore les aventuriers ont intéressé les historiens, les fripons dans leur globalité n’ont jamais fait l’objet d’une étude approfondie. Pourtant, la friponnerie a beaucoup à révéler sur les sociétés française et britannique du siècle des Lumières. Fondée sur le dépouillement des archives des prisons françaises, des comptes-rendus des procès britanniques et s’appuyant sur l’abondante littérature du temps, cette thèse entend partir à la découverte de ces personnages autant controversés qu’intrigants. Pour ce faire, il faudra tout d’abord définir en quoi consistait la friponnerie au XVIIIe siècle et présenter quelques personnages emblématiques ayant sévi en France et en Grande-Bretagne. Un second temps permettra d’observer la perception que les contemporains avaient des fripons et de leurs dupes. Ces deux groupes nous donneront enfin l’occasion de nous interroger sur les valeurs mises en avant par les sociétés française et britannique. Cette thèse a donc pour ambition de lever le voile sur ce phénomène particulièrement répandu qu’était la friponnerie, révélatrice des grandes divergences entre la France et la Grande-Bretagne dans leur appréhension des valeurs humaines et sociétales ainsi que dans leur conception du fonctionnement de la société, et ce dans le but d’affiner nos connaissances sur ce siècle aussi flamboyant que les fripons qu’il a vus naître.