Permaingénierie : un cadre théorique de transition vers un paradigme de soutenabilité forte. Etude par les IHM
| Auteur / Autrice : | Lou Grimal | 
| Direction : | Nadège Troussier, Ines Di Loreto | 
| Type : | Thèse de doctorat | 
| Discipline(s) : | Systèmes SocioTechniques | 
| Date : | Soutenance le 28/03/2023 | 
| Etablissement(s) : | Troyes | 
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Troyes, Aube) | 
| Partenaire(s) de recherche : | Organisme européen de financement : Fonds européen de développement régional | 
| Laboratoire : Interdisciplinary research on Society-Technology-Environment / InSyTE | |
| Jury : | Président / Présidente : Nicolas Perry | 
| Examinateurs / Examinatrices : Nadège Troussier, Ines Di Loreto, Nicolas Perry, Claudia Eckert, Catherine Letondal, Sophie Quinton, Damien Trentesaux | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Claudia Eckert, Catherine Letondal | 
Mots clés
Résumé
Une transition des systèmes socio-techniques semble être nécessaire afin de limiter le dépassement des limites planétaires. L’ingénierie, activité influencée par le contexte historique et épistémologique de son époque, peut être un levier pour cette transition. L’objectif de cette thèse est de proposer un cadre théorique pour comprendre comment l’ingénierie peut exister dans des contextes de soutenabilité forte et explorer les artefacts numériques qui peuvent être déployés en support aux activités d’ingénierie dans ces contextes. Ce cadre est composé de 4 caractéristiques (éthique, objectif, démarche, expertise) et adresse le niveau de l’ingénierie et le niveau des interactions entre l’ingénieur et ses artefacts numériques. La méthodologie Value Sensitive Design a été mise en œuvre pour explorer ce cadre théorique. Deux expérimentations ont été conduites pour tester une première médiatisation de la permaingénierie dans un artefact numérique – artefact mettant en œuvre une démarche d’analyse environnementale collaborative. Ces expérimentations ont permis de montrer un besoin de cadre conceptuel pour une ingénierie en contexte de soutenabilité forte et un manque de pratique des acteurs exprimant ce besoin. Trois contributions ont été identifiées : (1) la formalisation du cadre de permaingénierie, (2) l’approche par les interactions humains-machines pour adresser les questions de transitions culturelles et changement de valeurs, (3) l’impossibilité de transformer un outil d’ingénierie de soutenabilité faible en outil de soutenabilité forte.