Thèse soutenue

Imitations et traductions de Catulle au XVI siècle en Italie

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Auteur / Autrice : Giandamiano Bovi
Direction : Chiara LastraioliMariella Bonvicini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres Classiques
Date : Soutenance le 24/05/2023
Etablissement(s) : Tours en cotutelle avec Università degli studi (Parme, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités et Langues (Centre-Val de Loire ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....)
Jury : Président / Présidente : Silvia D'Amico
Examinateurs / Examinatrices : Susanna Gambino Longo, Francesco Citti, Alfredo Mario Morelli
Rapporteurs / Rapporteuses : Raffaele Perrelli, Franco Tomasi

Résumé

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La première partie de la thèse brosse un tableau de la présence intertextuelle de la poésie catullienne en Italie au XVIe siècle. Chaque chapitre est consacré à l'étude des méthodes d'imitation et aux approches de chaque auteur : Ludovico Ariosto, Giovanni Cotta, les frères Cosmo et Giano Anisio, Andrea Navagero, Francesco Maria Molza et Nicolò d'Arco sont parmi les auteurs étudiés. Cette recherche permettra de comprendre s'il y a une évolution de l'imitation catullienne dans la production littéraire du Cinquecento et quels sont les poèmes de Catulle qui ont servi de modèles à chaque auteur. L'intertextualité catullienne est étudiée du point de vue thématique, linguistique et rhétorique, tout en apportant des précisions sur certaines questions métriques. La deuxième partie de la thèse concerne les traductions de Catulle qui ont été réalisées en Italie dans la première moitié du XVI siècle, notamment celles du poème 64 écrites par Luigi Alamanni et par Ludovico Dolce. La traduction d'Alamanni est ici éditée selon des critères modernes et commentée en détail, tandis que celle de Dolce a été étudiée du point de vue de sa relation avec d'autres œuvres célèbres de l'époque. L'analyse s'insère dans le sillage d'études visant à l'étude de la permanence des classiques à la Renaissance et comblent une lacune concernant la réception de la poésie catullienne à cette période, complétant ainsi les recherches plus pointues consacrées au siècle précédent.