Exploration des rôles de la plasticité cellulaire et de l'hétérogénéité tumorale dans le carcinome à cellules rénales : implications dans le développement, progression et réponse à l'immunothérapie
Auteur / Autrice : | Guillaume Davidson |
Direction : | Gabriel Malouf |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 14/09/2023 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Angela Giangrande |
Examinateurs / Examinatrices : François Radvanyi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sophie Postel-Vinay, Aurélien de Reyniès |
Résumé
Le cancer est une des principales causes de mortalité dans le monde. Le carcinome renal du rein (RCC) compte parmi les 10 cancers les plus fréquents. Le plus commun, le RCC à cellules claires (cRCC), est traité par inhibiteurs de tyrosine kinases et inhibiteurs de checkpoint immunitaires (ICIs) pour les formes avancées de la maladie mais la plupart de ces patients ne répondent pas aux traitements. J’ai cherché à caractériser la composition tumorale des cRCC par séquençage d’ARN en bulk et en cellule unique ainsi que par transcriptomique spatiale. J’ai découvert quatre phénotypes de cellule de cancer définissant un gradient de transition épithélio-mésenchymateuse (TEM) et une population stromale de myofibroblastes associés au cancer (myCAFs). J’ai trouvé que la présence de cellules de cancer mésenchymateuses (ccRCC.mes) était associée à une mauvaise survie des patients et ces cellules sont enrichies dans les tumeurs avancées et dans les métastases à distance. De plus, la présence de ccRCC.mes corrèle fortement avec celle des myCAFs, ces deux types de cellules sont localisés spatialement de manière très proche à l’interface avec le tissu sain. Aussi, la présence de myCAF est associée à une mauvaise survie des patients traités par ICIs suggérant un rôle de ces cellules dans la résistance à ce traitement. Pour cibler ce dangereux couple ccRCC.mes/myCAF, j’ai identifié de multiples axes de communication et des biomarqueurs tels que STFA1P qui marque la présence de fibroblastes ou LINC01615 qui marque la présence de ccRCC.mes.