Thèse soutenue

Étude de la mécanodétection et de la mécanotransduction des mégacaryocytes face à la rigidité et au confinement de l’environnement médullaire

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Auteur / Autrice : Inès Guinard
Direction : Catherine Léon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 21/03/2023
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Biologie et pharmacologie des plaquettes sanguines : hémostase, thrombose, transfusion (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Daniel Riveline
Rapporteurs / Rapporteuses : Sonia Séverin, Abdul I. Barakat

Résumé

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Les mégacaryocytes se différencient à l’intérieur de la moelle osseuse où ils sont confinés dans un environnement 3D peu rigide. Cependant les mécanismes de formation des plaquettes et leur dépendance vis-à-vis des propriétés mécaniques de la moelle osseuse sont loin d’être maitrisés. Ce travail de thèse vise à décrypter comment le confinement, la rigidité et l’interaction avec la matrice extracellulaire influencent la différenciation des mégacaryocytes et quel est l’impact de ces contraintes mécaniques sur la formation des plaquettes. Les travaux réalisés ont permis de montrer que les principaux mécanorécepteurs impliqués dans le ressenti de la rigidité de la fibronectine sont les intégrines β3 et que l’interaction fibronectine-intégrine joue un rôle important dans la formation des proplaquettes. Ces travaux ont également mis en évidence que le confinement, mimé par culture en 3D, contribue à contrôler in fine l’extension des proplaquettes via l’activation de RhoA, et que la sortie du confinement potentialise l’extension des proplaquettes au travers de l’activation des canaux calciques mécanosensibles TRPV2 et TRPV4.