Quêtes de résonance dans un jeu d’endurance radical : la Chartreuse Terminorum
Auteur / Autrice : | Simon Lancelevé |
Direction : | Gilles Vieille Marchiset, Sandrine Knobé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences sociales du sport |
Date : | Soutenance le 21/12/2023 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sport et sciences sociales (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Gibout |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Jacques-Jouvenot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Moreau, Thierry Wendling |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thèse porte sur les coureurs de la Chartreuse Terminorum. Course à pied radicale que personne n’avait finie à l’aube de ce travail. De 2019 à 2022, nous avons mené une ethnographie pour comprendre leurs manières d’agir. Ce suivi longitudinal (n=9) nous a peu à peu orienté vers la question de la vie bonne. L’épreuve émerge alors tel un jeu total, fort de promesses de résonance, perçues comme un accès à cette vie bonne (Rosa, 2018). Les résultats montrent que ces promesses répondent à des quêtes, liées à des dispositions. Le tout dessine des cartes cognitives qui mettent en jeu les coureurs de différentes manières. Quatre styles, inspirés de Bartle (1996), font ainsi surface : le convivial, le jusqu’au-boutiste, le performeur et le découvreur. Si chacun adopte un style dominant, les résultats montrent des changements au gré des situations. D’eux découlent des expériences résonantes. À l’inverse d’études antérieures, l’athlète n’est plus ici cantonné à des catégories et à des motifs figés. Chaque parcours traduit une série de recompositions, qui lui confère sa singularité et sa cohérence. De cette façon, la thèse éclaire des paradoxes et des engagements pluriels