Conception et caractérisation de nanoparticules polymériques luminescentes pour la bioimagerie et la biodétection
Auteur / Autrice : | Lucie Haye |
Direction : | Andreas Reisch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 15/12/2023 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de bioimagerie et pathologies (Strasbourg ; 2018-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sébastien Lecommandoux |
Examinateurs / Examinatrices : Delphine Chan-Seng | |
Rapporteur / Rapporteuse : Rachel Méallet-Renault, Fabienne Gauffre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La luminescence est très utilisée dans les domaines de la bioimagerie et la biodétection. L’utilisation d’agents de contrastes est nécessaire pour améliorer les performances de ce type d’imagerie et obtenir une sensitivité et une résolution satisfaisante. Un besoin important existe de développer des sondes plus brillantes ainsi que de lutter contre l’autofluorescence naturelle des milieux biologiques complexes. Pour cela l’utilisation de modes de luminescence absents des milieux biologiques est une attirante solution. L’imagerie dans le proche infrarouge, la détection à déclenchement périodique ainsi que le processus de conversion ascendante sont les trois modes de luminescence choisis pour le développement de nouveaux agents de contraste. Dans ce contexte, la synthèse par nanoprécipitation de nanoparticules polymériques encapsulant de grandes quantités de luminophores a été réalisée. Une caractérisation physico-chimique ainsi que photophysique des sondes obtenues a permis de prouver l’apparition des modes de luminescence recherchés ainsi que montrer leur grande brillance. Des expériences en modèle phantom, en cellule ou encore in vivo ont mis en lumière leur potentiel pour la bioimagerie et la biodétection.