Écrire l’événement : poétiques de la revenance chez Tierno Monénembo, Kossi Efoui et Abdourahman A. Waberi
Auteur / Autrice : | Solange Namessi |
Direction : | Anthony Mangeon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophones |
Date : | Soutenance le 21/12/2023 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Configurations littéraires (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Alex Demeulenaere |
Examinateurs / Examinatrices : Ninon Chavoz | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alex Demeulenaere, Ridha Boulaâbi |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour objet d’apporter un éclairage sur l’écriture de l’événement en littérature francophone d’Afrique subsaharienne. Elle s’adosse à un corpus composé de huit romans : Un rêve utile (1991), Un attiékè pour Elgass (1993), Bled (2016) du Guinéen Tierno Monénembo, Solo d'un revenant (2008), L’ombre des choses à venir (2011), Cantique de l’acacia (2017) du Togolais Kossi Efoui, Passage des larmes (2003) et Transit (2009) du Djiboutien Abdourahman A. Waberi. Cette recherche met en évidence les manières dont ces auteurs modélisent l’Histoire par une écriture dont la mise en œuvre témoigne d’une expérience du temps et que l’universitaire Jean-François Hamel théorise et nomme la « revenance ». Monénembo, Efoui et Waberi développent leur conception de l’historicité qui est de l’ordre de cette « revenance » en tant que mouvement récurrent et rétrospectif d’un présent qui se retourne constamment vers un passé qu’il rumine en quelque sorte. Ils reprennent l’histoire. Reprendre : au sens de repriser l’imaginaire formé sur une histoire vécue dont la lecture est faite de méprises ; mais aussi s’emparer de la possibilité que donne l’écriture d’une prise possible sur le cours de cette histoire.