La grève en Israël comme moyen de pression et moyens de pression alternatifs
Auteur / Autrice : | Avraham Aviad Menashe |
Direction : | Sandra Schaal, Mordechaï Schenhav |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes hébraïques |
Date : | Soutenance le 03/02/2023 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques (Strasbourg ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hadara Bar-Mor |
Examinateurs / Examinatrices : Michal Horovitz, Amit Gurevich | |
Rapporteur / Rapporteuse : Gidéon Kouts, Shlomit Yanisky-Ravid |
Mots clés
Résumé
Dans le monde du travail israélien, la grève est considérée comme le principal moyen de pression dont disposent les travailleurs pour s'opposer à leurs employeurs. La thèse présentée examine ce concept, qui semblait avoir perdu de sa pertinence, surtout durant la crise du Covid 19, qui a vu l'apparition de nouvelles formes de travail et la transformation des relations de travail. Elle traite des questions de recherche suivantes: (1) Pourquoi la grève est-elle considérée comme un moyen de pression? (2) Existe-t-il des moyens de pression alternatifs et auquel cas, quelle est leur nature? Pour y répondre, j'ai fait appel à cinq disciplines: le droit, l'économie, la psychologie, la sociologie et les médias. Ma recherche a constaté que la grève est une action limitée, du fait de certains types de restrictions ayant obligé les syndicats à se remettre en question. De plus, des changements technologiques et sociaux ont sensiblement élargi la panoplie des moyens dont disposent les syndicats pour préserver et promouvoir les intérêts des travailleurs. Ces moyens de pression peuvent compléter la grève, sous réserve de la complexité des relations de travail en Israël