Le dioxyde de carbone comme réactif dans la carbonatation de polymères et copolymères époxydés : du procédé en batch à l'extrusion réactive
Auteur / Autrice : | Bruno Guerdener |
Direction : | Yvan Chalamet, Véronique Dufaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie et Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance le 12/12/2023 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ingénierie des Matériaux Polymères (Auvergne Rhône-Alpes ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Rozès |
Examinateurs / Examinatrices : Etienne Grau, Jean Raynaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Burel, Jean-Marie Raquez |
Mots clés
Résumé
L'objectif de ce projet est de développer des matériaux polymères par extrusion réactive avec des fonctionnalités modulaires en mettant en œuvre une chimie durable basée sur l'utilisation du dioxyde de carbone comme source de carbone.Le cœur de l'étude est d'introduire des fonctions carbonates cycliques à partir du CO2, via des réactions de carbonatation, sur des polymères industriels pour modifier leurs caractéristiques physico-chimiques telles que leur polarité, leur cristallinité, et leur réactivité sans limiter leur recyclabilité. Le défi du projet est d'appliquer de telles modifications chimiques sur les polyoléfines dans une extrudeuse en une seule étape en traitant le système réactif sous haute pression de dioxyde de carbone.Au cours de cette thèse, trois axes de recherche ont pu être explorés. Le premier axe est la carbonatation de polymères industriels contenant des groupes pendants époxydes en utilisant le CO2 comme réactif et des sels d’ammonium comme catalyseurs organiques. La transposition de cette modification en procédé batch vers un procédé d’extrusion réactive a particulièrement été étudiée. Le deuxième axe est la carbonatation oxydante de polyoléfines insaturées en deux étapes en réacteur batch en utilisant des péracides et le CO2 comme réactifs, et des sels d’ammonium comme catalyseurs organiques. Enfin, le troisième axe est la valorisation de ces polymères carbonatés comme intermédiaires pour la synthèse de polyuréthanes sans isocyanate et comme agents compatibilisants pour des mélanges polyéthylène/polycarbonate.