Chateaubriand écrivain de presse
Auteur / Autrice : | Morgane Avellaneda |
Direction : | Jean-Marie Roulin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française du XIXe siècle |
Date : | Soutenance le 07/12/2023 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (Lyon ; 2016-....) |
Jury : | Président / Présidente : Fabienne Bercegol |
Examinateurs / Examinatrices : Sarah Mombert, Alain Vaillant | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabienne Bercegol, Corinne Perrin-Saminadayar |
Mots clés
Résumé
François-René de Chateaubriand a été écrivain de presse tout au long de sa vie. On connaît les trois grands moments de sa pratique de journaliste, moments qui correspondent au Mercure de France au début du siècle, au semi-périodique Le Conservateur de 1818 à 1820 et au quotidien légitimiste le plus important de son temps, le Journal des débats, pendant les dernières années de la Restauration. En réalité, Chateaubriand est impliqué dans la presse de bien d’autres manières : on le retrouve dans nombre de périodiques nationaux et régionaux, voire étrangers, mais également au sein de comités de rédaction et d’investissements financiers. Les journaux sont pour lui un moyen de communication littéraire, politique et personnelle, à une période où les périodiques acquièrent un rôle entièrement nouveau dans la vie politique représentative, à mesure que celle-ci accède à l’existence, et où des supports nouveaux de publication littéraire apparaissent, sous la forme de revues. Cette thèse analyse la manière dont Chateaubriand contribue aux changements fondamentaux qui touchent la presse pendant ce qui serait sa « carrière journalistique », et montre notamment combien l’écrivain est en ce domaine au diapason des tendances de son temps, sans pourtant en être moteur comme pourrait le laisser penser sa postérité.