Développement de modèles physiologiquement pertinents pour évaluer le vaccin oral bordetella bronchiseptica candidats pour chiens
Auteur / Autrice : | Beatriz Miguelena Chamorro |
Direction : | Stéphane Paul |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 29/09/2023 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Physiopathologie et biothérapies des infections muqueuses (Saint-Étienne) |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Bourlet |
Examinateurs / Examinatrices : Geneviève Inchauspé, Nathalie Garçon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Camille Locht, François Meurens |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
B. bronchiseptica est un agent pathogène respiratoire qui joue un rôle important dans le complexe des maladies infectieuses respiratoires canines (CIRDC), provoquant des infections respiratoires chroniques chez les chiens. Pour combattre b. bronchiseptica chez les chiens, des vaccins muqueux sont disponibles sur le marché, par voie intranasale ou par voie orale. Toutefois, les mécanismes sous-jacents de cette protection restent mal compris. Ce projet visait donc a répondre à cette question fondamentale par deux approches parallèles. Nous avons développé un modèle de rat qui imite les signes cliniques canins et l'avons utilise pour étudier les réponses immunitaires après l'infection et la vaccination, ainsi que la colonisation. nous avons constaté que les voies intranasale et orale empêchaient efficacement la colonisation et induisaient des réponses immunitaires muqueuses et systémiques robustes. Simultanément, nous avons exploré le système immunitaire des muqueuses canines, en nous concentrant sur le tissu muqueux associé à l'intestin (GALT) en raison de l'administration orale prévue du vaccin. Cette étude complète a fourni des informations précieuses sur la structure et la distribution des cellules et des populations clés présentes dans les plaques de Peyer (PP) et les ganglions lymphatiques mésentériques (MLN) du chien. Ces connaissances seront cruciales pour améliorer la compréhension des réponses immunitaires après la vaccination et l'infection et pour développer des stratégies ciblées en vue d’améliorer l’efficacité des vaccins pour les muqueuses.