L’instrumentarium européen à cordes sympathiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Étude historique, esthétique et acoustique des instruments, de leurs pratiques et de leurs répertoires
Auteur / Autrice : | Louise Condi |
Direction : | Achille Davy-Rigaux, Jean-Loïc Le Carrou, Theodora Psychoyou, Jean-Philippe Échard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 11/12/2023 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alessandro Arbo |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Coin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Caroline Traube, Anne-Emmanuelle Ceulemans |
Mots clés
Résumé
L’expression « cordes sympathiques » est utilisée pour désigner, sur les cordophones, des cordes qui ne sont jamais jouées directement mais qui, pourtant, vibrent. Ces cordes modifient le timbre et le temps de résonance de l’instrument, engageant une signature sonore atypique. Les instruments à cordes sympathiques sont présents à travers le monde entier. En Europe, ce dispositif a inspiré facteurs, compositeurs et interprètes autour d'un instrumentarium riche : viole d'amour, baryton, nyckelharpa, hardingfele, vielle à roue, violon d'amour, trompette marine, etc. Cette thèse explore notamment l'influence des cordes sympathiques de ces instruments sur leurs répertoires respectifs, en utilisant les méthodes de la Musicologie, de l'Acoustique et des Sciences du Patrimoine.