Thèse soutenue

Écrire l'histoire de l'architecture moderne : enquête sur le genre de la synthèse (1752-1982)

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Auteur / Autrice : Pierre Farret
Direction : Hélène Jannière
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 07/12/2023
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire et Critique des Arts / HCA - EA 1279
Jury : Président / Présidente : Antonio Brucculeri
Examinateurs / Examinatrices : Paolo Scrivano, Panayotis Tournikiotis, Michela Passini
Rapporteur / Rapporteuse : Carmen Popescu, Estelle Thibault

Résumé

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Comment s’est formé le champ élargi des synthèses historiques de l’architecture moderne en tant genre institué ? Cette thèse se propose de conjuguer trois approches en examinant les circonstances de l’élaboration d'un ensemble de publications entre le XVIIIe et le XXe siècles. D’abord, une étude de milieux a pour objectif de montrer comment l’articulation entre un récit et un panorama de l’architecture moderne a conduit, entre 1750 et 1900, au développement d’une diversité de types de discours dans les aires française, allemande et anglo-saxonne. Ensuite, l’étude de quatre moments entre 1900 et 1960, dans une perspective internationale, permet de retracer l’émergence et la consolidation de l’idée de « Mouvement moderne » en architecture. Enfin, l’examen des itinéraires et des travaux de quatre acteurs que sont Charles Jencks, Manfredo Tafuri, Kenneth Frampton et William J.R. Curtis permet d’évaluer la notion d’histoire « critique » dans le contexte de l’émergence du Post-modernisme entre 1960 et 1980. Cette enquête s’appuie sur une étude comparée des publications afin d’examiner les conditions de leur production dans la sphère institutionnelle et au regard des évolutions de la conjoncture architecturale. Cette thèse a ainsi pour objectif de montrer comment s’est construite l’image historique de la modernité en architecture par le biais des discours de synthèse, et d’évaluer les rapports entre histoire, théorie et critique.