Thèse soutenue

Évaluation des parasites protozoaires Eimeria spp. comme modèles d’étude de l’inactivation de Toxoplasma gondii

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Auteur / Autrice : Laure Augendre
Direction : Dominique AubertAurélien Dumetre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherche clinique, innovation technologique, santé publique
Date : Soutenance le 12/12/2023
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie, Chimie, Santé (Reims ; 2018-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Épidémiosurveillance de protozooses à transmission alimentaire et vectorielle (Reims, Rouen ; 2018-...)
Jury : Président / Présidente : Alain Geffard
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Aubert, Aurélien Dumetre, Anne Boudsocq-Silvestre, Isabelle Tardieux, Stéphanie La Carbona
Rapporteur / Rapporteuse : Anne Boudsocq-Silvestre, Isabelle Tardieux

Résumé

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Toxoplasma gondii est l'agent pathogène responsable de la toxoplasmose, maladie parasitaire à forte prévalence dans le monde. La transmission de T. gondii à l'Homme peut se faire via l'alimentation par l'ingestion d'oocystes, forme de résistances environnementales qui peuvent contaminer notamment les végétaux au moment de leur production primaire. Dans ce cas, contrôler la contamination à l'amont est essentiel pour réduire la contamination et assurer la sécurité des produits. Mais, en aval de la production, les professionnels de l'agroalimentaire peuvent appliquer des mesures de maîtrise visant à diminuer la probabilité de contamination des produits et/ou à inactiver les parasites, afin de réduire l'exposition de l'homme. Afin d'évaluer l'efficacité d'inactivation des traitements, il est nécessaire de disposer facilement de grandes quantités d'organisme ciblé et de méthodes fiables et faciles à mettre en œuvre pour mesurer l'inactivation. Dans le cas de T. gondii, l'approvisionnement en oocystes infectieux en quantités importantes et la mesure du caractère infectieux s'avèrent compliqués, coûteux, requièrent une expertise spécifique et soulèvent également des problèmes d'éthique et de risque biologique. Par conséquent, identifier et caractériser des organismes qui pourraient être utilisés comme substituts aux oocystes de T. gondii (modèles ou surrogates) constitue un enjeu essentiel pour pouvoir répondre aux interrogations des industriels de l’agroalimentaire quant à l’efficacité de leurs procédés vis-à-vis des oocystes de T. gondii dans leurs matrices, et les accompagner dans leur démarche HACCP et la validation de leurs mesures de maîtrise. De tels modèles, non disponibles à l’heure actuelle, sont indispensables à la validation de l’efficacité de mesures de maîtrise sur site industriel. Les oocystes du genre Eimeria semblent être des candidats intéressants et ont été évalués comme modèles d'étude de l’inactivation de T. gondii.