Thèse soutenue

Impact fonctionnel à court et long terme d'une infection au SARS-Cov2

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Auteur / Autrice : Amandine Rapin
Direction : François BoyerGaëtan Deslee
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine
Date : Soutenance le 13/06/2023
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie, Chimie, Santé (Reims ; 2018-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : VieFRA - Vieillissement, Fragilité
Jury : Président / Présidente : Bach Nga Pham
Examinateurs / Examinatrices : Gaëtan Deslee, Marie-Eve Isner-Horobeti, Éric Vérin, Redha Taïar, Marie Martine Lefevre-Colau
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-Eve Isner-Horobeti, Éric Vérin

Résumé

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L’étude des conséquences fonctionnelles d’une infection au SARS-CoV-2 est nécessaire pour diagnostiquer, soigner et prévenir les limitations d’activités et restrictions de participation qui en résultent. Ce travail de thèse s’inscrit dans un contexte de progression des connaissances d’une maladie émergente. Il avait pour objectif de préciser la population d’étude et les éléments d’interprétations, et de proposer des déficiences caractéristiques post COVID.Les études observationnelles ont porté sur des patients hospitalisés en phase aiguë infectieuse. Les patients, recrutés dans les unités de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR), ont été comparés avec les patients sortis à domicile en première vague. Cette étude, publiée dans Biology, a montré le caractère plus sévère de l’infection initiale et une plus grande fragilité des patients adressés en MPR.L’amélioration de la prise en charge aiguë a posé la question d’un impact de ces évolutions sur les conséquences fonctionnelles. L’étude comparative à 6 mois d’une admission en soins intensif en 1ère et 2eme vague n’a pas mis en évidence de différence. Cette étude, publiée dans le Journal of Rehabilitation Medicine, soulève la question des analogies entre les symptômes post COVID et les Post Intensive Care Syndrome (PICS).L’étude des conséquences cognitives à 6 mois et 1 an de l’infection montre une haute prévalence d’atteintes, touchant majoritairement les processus attentionnels. L’atteinte cognitive à 1 an serait indépendante de la sévérité de l’infection initiale, avec un possible impact positif de la durée totale d’oxygénothérapie.Les associations de symptômes, souvent subjectifs, et l’hétérogénéité des personnes observées influencent l’interprétation des résultats. La confrontation des données et des avancées scientifiques fait penser qu’il existe non pas un syndrome post COVID mais des syndromes post COVID. Les analyses de la cohorte CAPACoV-19 s’attarderont à rechercher ces différents clusters.