Les politiques et institutions patrimoniales en Afrique de l'Est et dans les États insulaires de l'Océan Indien : l'exemple des Comores
Auteur / Autrice : | Mohamed Hamadi |
Direction : | Fabrice Thuriot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 02/11/2023 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Reims ; 2012-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Droit et territoire (Reims, Marne ; 1975-....) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Poirmeur |
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Thuriot, Nadine Machikou Ndzesop, Vincent Négri, Adama Djigo, Abba Ousman Mahamat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nadine Machikou Ndzesop, Vincent Négri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La culture et le patrimoine sont institués de la même manière en Afrique, quelle que soit l’échelle institutionnelle étudiée : nationale, au sein des États, régionale avec les communautés économiques régionales (CER) et continentale avec l’Union Africaine (UA). Les deux compétences, pourtant reconnues sur ces trois niveaux, sont confrontées de facto aux mêmes problématiques. Cette institutionnalisation identique de la culture et du patrimoine est caractérisée par une autorité commune (décideurs) sur l’ensemble des trois échelles, des institutions hybrides et sous tutelles plutôt que dédiées, l’absence de politique culturelle globale et effective, un cadre juridique non adapté, sans études préalable et suivant un modèle exogène, s’il existe, un financement alloué infime, une gouvernance opaque et non inclusive des acteurs et de la société civile impactant la démocratisation culturelle et patrimoniale. Ce travail tente, à travers une approche tridimensionnelle et un élan d’institutionnalisation précolonial, de rendre effective la politique (décision) et les institutions (actions) culturelles et patrimoniales considérées, depuis les années 1960, comme choix secondaires.