Thèse soutenue

Échantillonnage et détection des filtres solaires, nouveaux polluants des eaux du littoral méditerranéen

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Aude Gandar
Direction : Carole Calas-BlanchardDidier Stien
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 17/03/2023
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie environnement (Perpignan ; 1999-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de biodiversité et biotechnologies microbiennes (Banyuls sur mer, Pyrénées-Orientales) - Biocapteurs-Analyses-Environnement (Perpignan)
Jury : Président / Présidente : Thierry Noguer
Examinateurs / Examinatrices : Loïc Ducros
Rapporteurs / Rapporteuses : Silvia Lacorte Bruguera, Pierre Gros

Résumé

FR  |  
EN

Les filtres UV font partie des contaminants émergents portant un risque pour les environnements aquatiques. La quantification de ces molécules utilise généralement des techniques chromatographiques. Une méthode utilisant la spectroélectrochimie a été développée, celle-ci se base sur l’utilisation combinée d’une méthode électrochimique, la chronoampérométrie et la spectrophotométrie UV. Suite à l’application d’un potentiel oxydant, certains filtres UV voient leur spectre d’absorption modifié. La méthode développée permet l’enregistrement des spectres d’absorption UV de la solution étudiée avant et après application d’un potentiel, fixé à +1,8 V vs Ag durant 30 min. Un calcul de déconvolution utilisant le jeu de spectres obtenus permet l’identification et la quantification simultanée de quatre filtres UV. Cette méthode a été mise au point pour l’analyse d’avobenzone, d’octinoxate, d’octocrylène et d’oxybenzone. En plus de la mise au point de la méthode analytique, une campagne d’échantillonnage passif a été réalisée dans les eaux du littoral méditerranéen. Parmi les filtres UV étudiés, le bis-ethylhexyloxyphenol methoxyphenyl triazine, l’ethylhexyl triazone, l’octocrylène et le diethylamino hydroxybenzoyl hexyl benzoate ont été quantifiés à des concentrations de l’ordre du µg/L. Une étude de risque menée sur des organismes méditerranéen et tropicaux a montré l’existence d’un risque moyen à fort pour de nombreuses espèces.