Machine Learning et véhicule autonome : le défi d’une gouvernance des données personnelles automobiles : analyse de problématiques juridiques et informatiques au regard du droit européen, français et allemand comparé
Auteur / Autrice : | Nolwen Le Guennec |
Direction : | Stephanie Régine Rohlfing-Dijoux, Tobias Lettl, Philippe Guez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance le 20/12/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Universität Potsdam |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études juridiques européennes et comparées (Nanterre) |
Réseau d'établissements : Université franco-allemande | |
Jury : | Président / Présidente : Massimiliano Piras |
Examinateurs / Examinatrices : Stephanie Régine Rohlfing-Dijoux, Tobias Lettl, Philippe Guez, Massimiliano Piras, Raphaël Déchaux, Marina Teller | |
Rapporteur / Rapporteuse : Massimiliano Piras, Raphaël Déchaux |
Mots clés
Résumé
Dans un paysage régulatoire très dense, il s'agira de déceler si le cadre actuel de protection des données (RGPD) et en matière l’IA (AIA) est adapté à l’arrivée des véhicules autonomes. Sur cette base, il faudra s’interroger sur les moyens de parer ces points lacunaires, d’identifier leur nature et d’opter pour un mode de régulation adéquat pour traiter ces problématiques : Le RGPD est-il substantiellement inadapté et devrait-il faire l’objet d'une révision ? Comment s’articule-t-il avec les nouveaux textes relatifs à l’IA et au secteur du digital ? Quel type de régulation sectorielle serait adéquat pour appréhender ces points spécifiques au véhicule autonome ? Une réflexion approfondie de ces questions pourra mener à envisager une régulation des données automobiles tant substantiellement que sur la forme, pour accueillir au mieux le véhicule autonome sur le marché européen. Plus globalement, les aspects abordés tout au long de la présente étude contribueront à déterminer s'il conviendrait de créer un droit spécifique à l'automobile autonome ou s'il suffit d'adapter le droit applicable aux objets connectés et le droit de la protection des données actuel.