Etude de l’impact des modes de production sur l’apprentissage de l’anglais langue étrangère à des francophones : le cas de l’expression écrite
Auteur / Autrice : | Atheena Johnson |
Direction : | Agnès Leroux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Soutenance le 10/11/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Anglophones (2008-.... ; Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Amanda Edmonds |
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Leroux, Amanda Edmonds, Alex Boulton, Laurent Rouveyrol, Dylan Glynn, Annick Rivens Mompean | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alex Boulton, Laurent Rouveyrol |
Mots clés
Résumé
Au sein d’un contexte en classe où les étudiants étaient invités à prendre des notes, les études ont découvert que la rédaction manuscrite de ses notes stimulait des zones du cerveau liées à la stimulation cognitive, à l’apprentissage et à la mémoire à long terme (van der Meer & van der Weel, 2017). Les études ont également révélé que, dans le processus d’écriture et de révision, la saisie au clavier permettait aux apprenants d’écrire de manière moins linéaire, facilitant ainsi la révision du texte (Baker & Kinzer, 1998), ce qui conduisait à ce que de nombreux chercheurs définissent comme des productions de meilleure qualité (Goldberg et al., 2003). La présente étude a été menée pour examiner l'indiscernabilité linguistique des deux modes de production (l’écriture à la main et la dactylographie) chez les apprenants intermédiaires en anglais dans le contexte de l'enseignement supérieur français. L’étude visait à explorer les différences linguistiques, notamment stylistiques et lexicales. Un échantillon de chaque mode de production a été recueilli auprès de 58 étudiants universitaires et a été comparé pour analyser les phénomènes suivants :Phénomènes stylistiques :1. Dimensions textuelles (Biber, 1991; Nini 2015)2. Type de texte (Biber, 1991; Nini, 2015)3. Structuration intertextuelle 4. Valeur informative (Biber, 1991; Nini, 2015) Phénomènes lexicaux :1. Diversité lexicale (Chotlos, 1944; Templin, 1957) 2. Densité lexicale (Haspelmath, 2001) 3. Rareté lexicale (Laufer & Nation, 1995; Kyle & Crossley, 2015). Aucune différence statistiquement significative n’a été trouvée pour les phénomènes stylistiques. Des différences statistiquement significatives ont été trouvées pour la diversité lexicale (déterminée par le TTR), la densité lexicale (déterminée par les mots lexicaux) et la sophistication lexicale (déterminée par la rareté des mots). La richesse lexicale était plus élevée dans les productions manuscrites, ce qui a conduit à une réflexion sur le rôle du vocabulaire dans la production linguistique en L2 et sur les implications d’une moindre richesse lexicale associée aux productions saisies dans le contexte des évaluations formatives, sommatives et basées sur des certificats.