Trois essais sur les conséquences de l'excès de confiance des dirigeants sur les décisions managériales
Auteur / Autrice : | Bilel Bzeouich |
Direction : | Florence Depoers |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 27/06/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d’Etudes et de Recherches sur les Organisations et la Stratégie (Nanterre). Université Paris Nanterre |
Jury : | Président / Présidente : Souad Lajili Jarjir |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Depoers, Souad Lajili Jarjir, Yves Mard, Lionel Touchais, Imen Jedidi, Faten Lakhal | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yves Mard, Lionel Touchais |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur les conséquences de l’excès de confiance des dirigeants sur les décisions managériales. À partir d'un échantillon d'entreprises françaises entre 2009 et 2020, nous avons mené trois essais empiriques. Le premier essai porte sur l'impact de l’excès de confiance sur l'efficacité d’investissement des entreprises, en examinant le rôle modérateur du Free cash-flow (FCF) et des contraintes financières. Les résultats ont démontré une corrélation négative entre l’excès de confiance et l'efficacité des investissements, contribuant à aggraver le problème de surinvestissement. Cette corrélation négative augmente en présence de FCF. Les contraintes financières constituent des mécanismes de gouvernance efficaces pour atténuer les décisions d'investissement sous-optimales prises par les dirigeants surconfiants. Le deuxième essai s'est penché sur l'effet de l’excès de confiance des dirigeants sur la qualité du résultat, en examinant le rôle modérateur de la structure de propriété. Les résultats ont révélé un impact négatif. Ils ont également montré que les propriétés actionnariale, managériale, familiale et institutionnelle pouvaient atténuer cet effet négatif de l’excès de confiance des dirigeants sur la qualité du résultat. Le troisième essai a analysé la relation entre l’excès de confiance des dirigeants, la volatilité des autres éléments du résultat global (AERG) et la valeur de la firme. Les résultats montrent que l’excès de confiance des dirigeants influence positivement la volatilité des AERG. Cette volatilité a quant à elle, un impact négatif sur la valeur de la firme. En d'autres termes, la volatilité des AERG est un canal par lequel l’excès de confiance peut nuire à la valeur de la firme.