L'effet de potentialisation motrice : de la simulation motrice à la compatibilité de codes
Auteur / Autrice : | Mohamed Halim Harrak |
Direction : | Vincent Dru, Loïc Heurley |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie cognitive |
Date : | Soutenance le 06/01/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire sur les intéractions Cognition, Action, Emotion (2020-... ; Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Michel-Ange Amorim |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Dru, Loïc Heurley, Michel-Ange Amorim, Lionel Brunel, Lucette Toussaint, Aïna Chalabaev | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lionel Brunel, Lucette Toussaint |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre objectif était de mieux comprendre les processus sous-jacents à l’effet de potentialisation motrice. Cet effet est une facilitation à réaliser une saisie puissante ou fine après la perception d’un objet associé respectivement à une saisie puissante ou fine. L’approche simulationniste, défend l’idée que cet effet est induit par un processus de simulation motrice (Barsalou, 2008). En revanche, l’approche par codage, stipule que cet effet résulte d’une compatibilité de codes associés aux stimuli et aux réponses (Miles & Proctor, 2014 ; Proctor & Cho, 2006). Initialement, nous avons présenté l’image ou le nom d’un objet saisissable. Les participants devaient réaliser une saisie puissante ou fine en fonction de la couleur du stimulus cible. Nous avons obtenu un effet de potentialisation uniquement lorsque les objets sont présentés dans une taille visuelle compatible avec leur taille réelle. Lorsque les images étaient de tailles visuelles égalisées, l’effet disparait. De plus, on observe un effet sur les noms d’objets uniquement lorsqu’ils étaient mélangés avec des images d’objets de tailles différentes. Ensuite, nous avons présenté des images et des noms d’objets conjointement avec un verbe d’action (saisir). L’objectif était de tester si un processus de simulation pourrait être à l’œuvre du moment que les noms d’objets sont associés à un verbe d’action. Nos résultats infirment cette possibilité. Enfin, nous avons testé la possibilité d’obtenir un effet lorsque des noms d’objets sont associés à une taille conceptuelle par le biais d’un adjectif ou d’un nombre. Les résultats obtenus supportent partiellement cette possibilité. Pris ensemble, nos expériences supportent une approche par codage plutôt qu’une approche simulationniste de l’effet de potentialisation motrice.