Evaluer la qualité de l'air intérieur et intention d'aérer au domicile : déterminants psychologiques et effet de halo
Auteur / Autrice : | François Durand |
Direction : | Thierry Meyer, Barbara Bonnefoy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 03/01/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale (EA 4386 ; 2009-...) |
Jury : | Président / Présidente : Ghozlane Fleury-Bahi |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Meyer, Barbara Bonnefoy, Ghozlane Fleury-Bahi, Bruno Chauvin, Karine Weiss, Florent Lheureux, Jessica Mange | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bruno Chauvin, Karine Weiss |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La pollution de l’air des espaces fermés est importante et peut causer des affections graves pour la santé (e.g. cancers des voies respiratoires). Certains comportements comme l’aération manuelle ont un apport bénéfique sur la qualité de l’air intérieur (Awbi, 2017). Néanmoins, très peu de recherches documentent la part volitionnelle (et psychologique) de ce geste au sein des espaces domestiques (D’Oca et al., 2014). A l’aide d’un modèle augmenté de la théorie du comportement planifié (TPB) (Ajzen, 1991), les premières études de cette thèse (Étude 1&2) ont identifié la part prépondérante des Attitudes et des Habitudes, dans la prédiction de l’intention comportementale d’aération du domicile (Durand et al., 2022). Sur un échantillon plus large et représentatif de la population française (Étude 3), les variables TPB prennent le pas sur des variables socio-démographiques et environnementales considérées comme des déclencheurs importants de l’aération. Prolongeant ces recherches, nous avons explorés l’influence des indices du contexte dans la formulation d’une évaluation subjective de la qualité de l’air intérieur. Au travers de trois études (Étude 4, 5 & 6), nous avons observé un effet de Halo esthétique provoquant une surestimation de la qualité l’air d’une pièce domestique. Cette évaluation biaisée n’a pour autant pas eu d’incidence globale sur la motivation à aérer la pièce (Étude 6). L’étude finale de cette thèse (Étude 7) n’a pas non plus pu mettre en évidence l’influence de l’esthétique sur les choix d’aération. L’ensemble de nos résultats montrent, que la prédiction des éléments volitionnels encadrant l’aération, permettent de mieux comprendre ce geste de santé. Ils peuvent dès à présent servir au cadrage de campagnes sanitaires sur la promotion de l’aération.