Configurations et altérités lusophones au prisme des manuels de portugais langue non maternelle. Regards croisés entre Afrique, Europe et Amérique (1975-1996)
Auteur / Autrice : | Danilo Bomilcar |
Direction : | Valérie Spaëth, Olinda Kleiman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Didactique des langues et des cultures |
Date : | Soutenance le 28/11/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe d'accueil Didactique des langues, des textes et des cultures (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Fernando Curopos |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Spaëth, Olinda Kleiman, Fernando Curopos, Margaret Bento, Nathalie Auger, Geneviève Zarate | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Margaret Bento, Nathalie Auger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
1975 marque une nouvelle période pour la lusophonie, cet ensemble de territoires, de personnes et d’institutions qui entretiennent un rapport privilégié avec la langue portugaise. Les indépendances de l'Angola, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissao, du Mozambique et de São Tomé-et-Principe font émerger un pôle africain dans ce paysage qui avait auparavant pour protagonistes un pôle américain (le Brésil aux dimensions continentales) et un pôle européen (le Portugal colonial ultramarin). À l'autre bout, 1996, avec la création de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP) qui vise la coopération diplomatique et la promotion/diffusion de la langue portugaise, est un point de repère pour les restructurations des rapports lusophones. Ces deux dates constituent les bornes de mon travail. J'explore dans ces pages l'ensemble de ces rapports tels qu’ils peuvent être révélés par les manuels de portugais langue non maternelle (PLNM) édités dans et pour les sept pays mentionnés. À partir d’un travail d’archives extensif et d’un dispositif d’analyse interdisciplinaire, il s’agit de faire apparaître les formes d'altérité et les configurations sociales qui lient les trois pôles de la lusophonie. Autrement dit, ce sont, à la fois, les représentations et les interdépendances – médiatrices non négligeables du processus de mondialisation des langues –, qui servent de matière première pour mes réflexions. Ce travail a permis le développement de plusieurs outils de recherche, tels qu’un catalogue composé de près de 450 manuels de PLNM et un cadre de l’étude de l’altérité linguistique dans ces ouvrages.