Thèse soutenue

Caroline Bonaparte et Joachim Murat, un couple reflet d'une époque : art de vivre, collections et résidences

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Auteur / Autrice : Jehanne Lazaj
Direction : Dominique Poulot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 18/12/2023
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Gilles Bertrand
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Poulot, Gilles Bertrand, Sandra Costa, Paola D'Alconzo, Delphine Burlot, Anne Dion-Tenenbaum, Elisabeth Caude
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Bertrand, Sandra Costa

Résumé

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Caroline Murat, la plus jeune de sœur de Bonaparte, épouse en 1800, Joachim Murat, un flamboyant général, bras armé de Napoléon. D'altesse impériale et grand-duc de Berg, ils deviennent souverains de Naples en 1808 et se passionnent autant pour leur peuple que pour les sites vésuviens. Si Murat meurt fusillé en 1815, Caroline entame, avec ses quatre enfants, un exil sous le nom de Comtesse de Lipona entre Autriche et Italie jusqu'en 1839. Du Consulat à la Monarchie de Juillet, les Murat possèdent, ameublent, décorent près d'une quinzaine de résidences : du palais de l’Élysée aux palais royaux de Naples et de Caserte, du château de Neuilly à celui de Froshdorf, du palais de Portici à la villa de Viareggio… Il s'agit de toujours créer la plus belle demeure de l'époque, selon les moyens du temps : une véritable politique des résidences ou des œuvres d'art total ? Lieux de vie et machines à recevoir, ces maisons sont le lieu d'exposition de leurs collections artistiques ou d'Antiques. Elles témoignent d'un style de vie raffiné, du foisonnement esthétique de la période, de l'originalité et du goût assuré des propriétaires. Outre l'audace, deux caractéristiques définissent les actions des Murat : la fidélité aux meilleurs artistes (Jacob-Desmalter, Gérard, Granet, Ingres, Canova, etc.) et le respect de l'étiquette impériale autant que la liberté d'oser s'en éloigner soutenue par une vive curiosité motivant à des créations atypiques comme le Musée de la Reine à Naples.