Photographies des juifs en Grèce sous l'occupation nazie (1941-1944) : production, circulation, représentations
Auteur / Autrice : | Nefeli Liontou |
Direction : | Sylvie Lindeperg |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 30/11/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sarah Gensburger |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Lindeperg, Tal Bruttmann | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ríka Mpenveníste, Nadège Ragaru |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail est consacré aux images de la Shoah et particulièrement aux photographies effectuées dans la ville de Thessalonique, Grèce, par divers protagonistes pendant et après la deuxième guerre mondiale. La production photographique effectué par les Nazis pendant l´Occupation a été appréhendée comme un maillon organisé dans les différentes étapes de la Solution finale à Thessalonique. En revanche, les photographies prises et conservées par les survivants, au cours des premières années de l’après-guerre permettent de reconfigurer nos représentations d’une « première mémoire » de la Shoah par le biais du regard rétrospectif des rescapés sur leur propre histoire. En creux, se pose la question des conditions précises de production, reproduction, démultiplication et autres mises en scène des images. Ainsi ce travail s’est mis en place selon une succession de quatre volets agencés en fonction de moments photographiques qui sont autant de points de vue sur les événements qui se sont déroulés à Thessalonique entre 1941 et 1943 puis pendant les années de l´après-guerre entre 1944 et 1947 et enfin lors de certains moments ultérieurs constitutifs de la mémoire de la Shoah. À chaque fois, des acteurs derrière l’objectif à suivre, un statut d´événement visuel à interroger, des rapports directs ou indirects avec les faits, des inscriptions ultérieures qui transforment sans cesse notre perception sur la Shoah.