Thèse soutenue

Catastrophes naturelles et instabilité financière

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Auteur / Autrice : Pauline Avril
Direction : Camélia TurcuGrégory Levieuge
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Économie
Date : Soutenance le 11/12/2023
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2018-....)
Jury : Président / Présidente : Laurent Weill
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Weill, Roman Horváth, Gabriel Felbermayr, Ilan Noy, Stéphane Dées, Katheline Schubert
Rapporteurs / Rapporteuses : Roman Horváth, Gabriel Felbermayr, Ilan Noy

Résumé

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Cette thèse analyse l'impact des risques physiques dus au changement climatique sur la stabilité financière. Elle examine plus spécifiquement les répercutions des catastrophes naturelles sur les primes de financement externes, les primes de risques et les prêts bancaires. De plus, différentes stratégies pour atténuer l'impact potentiel négatif des catastrophes naturelles sur le secteur financier sont analysées. Étant donné la fréquence et la gravité croissantes de ces événements, il est crucial de comprendre ces impacts pour promouvoir des systèmes financiers résilients et ainsi économiser des ressources précieuses pour le financement de la transition vers une économie à faible émission de carbone. Le premier chapitre étudie l'impact des catastrophes naturelles sur la stabilité financière à un niveau macroéconomique. Dans ce chapitre il est constaté que les mesures macroprudentielles d'un pays déterminent l'ajustement de la prime de financement externe, l'absence de régulation macroprudentielle entraîne une augmentation de la prime à la suite de la matérialisation d'une tempête. Le second chapitre analyse le comportement des banques chinoises à la suite de typhons. Nos résultats suggèrent que les petites banques rurales bien ancrées localement sont plus à même d'assurer la continuité du crédit, contrairement aux banques commerciales qui auraient tendance à restreindre l'accès au crédit. Enfin, le troisième chapitre explore la tarification du risque physique sur le marché obligataire de la zone euro. Les résultats indiquent que dans des circonstances normales, le marché obligataire ne tient pas pleinement compte des risques physiques. Cependant, après des catastrophes naturelles majeures, ce risque est intégré dans la tarification, bien que pour une durée limitée.