Thèse soutenue

Sur l’utilisation du champ magnétique pour caractériser l’intérieur des planètes : les cas de Jupiter et de Mars

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Shivangi Sharan
Direction : Benoit LanglaisErwan ThébaultOlivier Verhoeven
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la terre
Date : Soutenance le 30/01/2023
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Planétologie et Géosciences (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Olivier Grasset
Examinateurs / Examinatrices : Mioara Mandea-Alexandrescu, Pascal Tarits, Michèle Dougherty
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Alexandra Faria Pais, Annick Chauvin

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

On étudie le champ magnétique de Mars et de Jupiter pour avoir des informations sur son intérieur. Il existe des sources internes et externes de champ magnétique autour d'une planète qui peuvent être modélisées à l'aide des harmoniques sphériques. Les sources internes sont la dynamo, la croûte et les champs induits, et les sources externes sont produites à l'extérieur de la planète. Pour Jupiter, le champ dynamo interne est étudié à l'aide des données du satellite Juno, et pour Mars, les champs induits sont étudiés à l'aide des données de deux satellites, MGS et MAVEN. Le champ dynamo de Jupiter est généré par la convection de l'hydrogène liquide conducteur. Ce champ et ses variations séculaire (SV) sont modélisés jusqu'aux degrés 16 et 8 respectivement. On déduit la profondeur de génération du champ à 0,83 fois le rayon de la planète. La SV varie à un taux d'environ 0,6% par an et est principalement produite par les mouvements advectifs du fluide. Les cartes de champ montrent deux taches de flux proéminentes tandis que les cartes de SV montrent des caractéristiques zonales et non zonales. Mars est gouvernée par des champs crustaux qui est au moins deux fois l'ordre de magnitude de celui observé sur Terre. Les champs résiduels obtenus après suppression des champs crustaux statiques sont de l'ordre de 10² nT. Les analyses donnent une tendance sur 27 jours qui peut être utilisée pour obtenir des indices magnétiques. Les champs résiduels est modélisé jusqu'au degré 3 pour ses deux composantes : le champ externe et le champ induit interne. A partir de celles-ci, on obtient des informations sur la conductivité électrique dans le manteau par inversion Bayésienne.