Les regards politique et médiatique de la France du Front Populaire sur la guerre civile espagnole (1936-1938)
Auteur / Autrice : | Grégory Pirmet |
Direction : | Pilar Martínez-Vasseur, Julián Casanova |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, civilisations et littérature étrangères |
Date : | Soutenance le 02/10/2023 |
Etablissement(s) : | Nantes Université en cotutelle avec Universidad de Zaragoza (Espagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Art, Lettres, Langues (Le Mans) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur les Identités, les Nations et l'Interculturalité (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Belmonte |
Examinateurs / Examinatrices : François Malveille, Jesús Javier Alonso Carballés, José Luis Ledesma, Roberto Ceamanos Llorens, María Pilar Salomón Chéliz | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Malveille, Jesús Javier Alonso Carballés |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La politique de non-intervention, prônée par les gouvernements de Front Populaire à l’égard de la guerre d’Espagne, entre 1936 et 1938, a souvent fait l’objet de critiques de la part de ses contemporains et de l’historiographie. Cette thèse pluridisciplinaire mêlant Histoire politique, Histoire européenne ou encore analyse de discours politiques et de la presse, tente de replacer cette décision diplomatique au sein de son contexte national et européen, en prenant en compte les contraintes qui empêchèrent la coalition de Léon Blum de porter secours aux républicains espagnols. Dans la première partie, une contextualisation des années de la République espagnole, de la guerre civile espagnole, et de la France du Front Populaire, permet de situer la politique de non-intervention au sein de son époque. A partir d’archives en provenance de France, Espagne et Grande-Bretagne, la deuxième partie porte sur l’analyse approfondie des coulisses de la politique de non-intervention, son évolution de l’éclatement de la guerre à l’été 1936 jusqu’à la chute du Front Populaire français en 1938, mais également sur ses conséquences sur le déroulement de la guerre d’Espagne. Elle met aussi en lumière les initiatives, au sein du gouvernement français ou en-dehors, visant à compenser l’échec de la politique de non- intervention. La troisième partie de cette recherche cherche à révéler les obstacles qui conduisirent la France à ne pas aider la République espagnole et à faire le choix de la non-intervention, telles que l’opposition politique de droite et d’extrême-droite française, l’échec de la Société des Nations, ou les relations établies entre la France et ses voisins allemand et britannique