Thèse soutenue

Rôle antibactérien des cellules Natural Killer envers Pseudomonas aeruginosa : perspectives d'immuno-intervention

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Audrey Guilbaud
Direction : Frédéric Pecorari
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé
Date : Soutenance le 20/12/2023
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Immunology and New Concepts in ImmunoTherapy (Nantes ; 2022-....)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Labarrière
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Guillard, Isabelle Dimier-Poisson
Rapporteur / Rapporteuse : Thomas Guillard, Isabelle Dimier-Poisson

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

L’antibiorésistance est l’un des problèmes les plus préoccupants en termes de santé publique aujourd’hui. De nombreuses espèces sont multirésistantes, insensibles à plusieurs antibiotiques ce qui mène dans certains cas à des impasses thérapeutiques comme c’est le cas pour P. aeruginosa et S. aureus. Les cellules Natural Killer (NK) jouent un rôle clef dans la défense innée contre les microbes et particulièrement contre P. aeruginosa. Le premier objectif de ce projet a été de documenter le rôle antibactérien des cellules NK envers P. aeruginosa et S. aureus. La survie bactérienne des deux souches s’est montrée diminuée par la présence des NK. Pour autant, l’effet observé était moindre pour P. aeruginosa. Nous avons alors étudié la possibilité d’améliorer l’activité anti bactérienne des NK envers P. aeruginosa, par une stratégie d’immunointervention en nous inspirant du succès des approches de type Bispécifique NK-cell engager en cancérologie. Pour cela, des fusions de VHH anti-P. aeruginosa x anti- NK ont ainsi été obtenus, caractérisés sur les plans biochimique et moléculaire. Nous avons également construit 3 banques synthétiques de VHH au format ribosome display, afin de sélectionner de nouveaux VHH anti- P. aeruginosa. Le développement d’une construction anti-P. aeruginonsa, engageant les NK, fonctionnelle, est toutefois, toujours en cours. L’ensemble des données obtenues devraient permettre de mieux comprendre les interactions hôte-pathogènes et pourraient conduire à des perspectives thérapeutiques pour traiter l’antibiorésistance.