Thèse soutenue

Les ARN non codants dans la progression tumorale et la résistance aux traitements

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Auteur / Autrice : Maureen Labbé
Direction : Delphine FradinVincent PotironStéphane Supiot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé
Date : Soutenance le 16/11/2023
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes Angers (1979-....)
Jury : Président / Présidente : Yannick Guilloux
Examinateurs / Examinatrices : Laure Marignol, Palma Rocchi
Rapporteur / Rapporteuse : Céline Didelot, Bernard Mari

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les ARN non codants, tels que les miARNs et les lncARNs, sont des régulateurs de l’expression des gènes et peuvent participer à la communication intercellulaire en étant encapsulés dans des petites vésicules extracellulaires. Cependant, leur chargement dans ces vésicules circulantes ainsi que leur rôle dans l’échappement immunitaire et la résistance à la radiothérapie, restent peu connus. Nos travaux montrent que les vésicules extracellulaires de mélanome sont internalisées par des lymphocytes T CD8+ et que leur contenu en miARNs diminue leurs capacités cytotoxiques participant ainsi à l’immunosuppression. Nous avons aussi montré que les cellules de mélanome mutées TP53 sécrètent des vésicules extracellulaires avec un contenu spécifique en miARNs et en lncARNs. Nos résultats suggèrent aussi que la protéine Sam68, dont l’expression est associée aux mutations TP53, contrôle l’expression et l’export de ces ARN non codants dans ces vésicules extracellulaires. Enfin, dans le cancer de la prostate, nous avons montré que l’expression des miARNs est dérégulée dans les cellules tumorales et dans leurs vésicules extracellulaires lors de l’acquisition de la radiorésistance. L’expression du miR-200c-3p est notamment drastiquement diminuée, et sa réexpression resensibilise les cellules radiorésistantes à l’irradiation. En conclusion, ces travaux soulignent le rôle crucial des ARN non codants dans la progression tumorale, l’échappement immunitaire et la résistance à la radiothérapie. Ces résultats pourraient conduire au développement de nouvelles thérapies et/ou de nouveaux biomarqueurs circulants pronostic de la réponse au traitement.