Résines pour la photolithographie UV-profonde à base de solutions aqueuses de polysaccharides issus de la biomasse
Auteur / Autrice : | Olha Sysova |
Direction : | Olivier Soppera, Jean-Louis Leclercq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie Physique |
Date : | Soutenance le 08/09/2023 |
Etablissement(s) : | Mulhouse |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Science des Matériaux de Mulhouse - Institut de Science des Matériaux de Mulhouse / IS2M |
Mots clés
Résumé
L'objectif de cette étude est de remplacer les résines photosensibles conventionnelles en micro/nanofabrication par une résine biosourcée, répondant ainsi au besoin de processus technologiques durables dans toutes les industries, y compris la microélectronique. Le chitosane, dérivé de la chitine, a été choisi en raison de sa capacité à former des films, de sa solubilité dans l'eau, de sa non-toxicité et de sa bonne adhérence aux substrats en silicium. L'interaction entre le chitosane et le rayonnement UV profond (193 nm) a été étudiée à l'aide de diverses techniques de caractérisation, ce qui a permis de proposer un mécanisme de modification photoinduite entraînant un changement de solubilité du polymère. En utilisant du chitosane comme résine et de l'eau déionisée comme développeur, des structures micrométriques et submicrométriques ont été obtenues avec succès. L'optimisation du processus a été réalisée en introduisant des agents photosensibles et en modifiant les conditions atmosphériques afin d'améliorer la résolution, la sensibilité et la reproductibilité des résultats.Dans l'ensemble, ce travail démontre que le chitosane est un candidat prometteur pour l'obtention de motifs micrométriques avec une bonne photosensibilité, ce qui en fait une alternative viable aux résines conventionnelles.