Etude de la composition chimique des particules fines et des sources d'aérosol organique sur différents sites en France à partir de jeux de données pluriannuels à haute résolution temporelle
Auteur / Autrice : | Hasna Chebaicheb |
Direction : | Véronique Riffault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océan, Atmosphères / Milieux et Changements globaux |
Date : | Soutenance le 19/12/2023 |
Etablissement(s) : | Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre for Energy and Environment / CERI EE - IMT Nord Europe - Institut national de l'environnement industriel et des risques (France) |
Jury : | Président / Présidente : Karine Kata Sartelet |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Gros, Caroline Marchand, Olivier Favez, Joel Brito | |
Rapporteur / Rapporteuse : Barbara D'Anna, Jean-Luc Jaffrezo |
Mots clés
Résumé
Considérant les impacts climatiques et sanitaires majeurs des particules fines, ce travail a étudié leur composition chimique sur 13 sites français de 2015 à 2021. L’aérosol organique (AO) prédomine, avec des augmentations en hiver (chauffage résidentiel), et en été (formation d’aérosols organiques secondaires). Le nitrate d’ammonium, polluant secondaire lui aussi issu des combustions et de l’agriculture, domine en particulier dans le nord lors des épisodes de pollution printaniers.Les sources principales de l’Ao sont liées principalement aux émissions du trafic et de la combustion de biomasse. D’autres sont spécifiques à certains sites (activités de cuisson, industrie, émissions des navires). Les facteurs oxygénés dominent l’AO, suggérant des processus de vieillissement et de formation secondaire. Ces résultats peuvent orienter les politiques visant à améliorer la qualité de l’air, contribuer à améliorer la précision des modèles et servir à de futures études épidémiologiques.